Après avoir, dans la première partie de cette étude, défini les rôles respectifs de la conscience et de la prudence tels qu’on les trouve dans les écrits de saint Thomas, cette deuxième partie mène une enquête historique sur la manière dont les commentateurs les ont compris, et donne enfin des principes pour résoudre les difficultés de terminologie, situant ainsi les jugements de conscience et de prudence à leurs justes places. Par là, on évite de les confondre, et chacune resplendit mieux dans l’édifice de la morale authentiquement thomiste.
Dans la première partie de cette étude, nous avons exploré comment saint Thomas a intégré ces deux concepts de prudence et de conscience dans sa synthèse morale, mais n’a pas suffisamment distingué leurs différences et leurs rapports. Il s’agit maintenant de faire un parcours historique pour discerner la manière dont la conjonction entre prudence et conscience a été comprise par les philosophes et les théologiens, commentateurs de l’Aquinate.
Le frère Pius Mary Noonan est moine à l'abbaye Saint-Joseph de Clairval à Flavigny-sur-Ozerain, où il enseigne la théologie morale et exerce la charge de préfet des études. Il dirige également, surtout dans les pays anglophones, des retraites basées sur les exercices spirituels de saint Ignace. Publication : L’option finale dans la mort : Réalité ou mythe ? (Téqui, 2016).
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